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Histoire et Patrimoine

Colombières est un petit village rural situé dans le calvados et plus précisément dans le Bessin. Et fait partie du Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

En 2017, la commune comptait 210 habitants. On y trouve tous les charmes des marais et des paysages de la campagne normande. Idéalement situé à proximité de sites touristiques majeurs, les habitants et les visiteurs profitent des richesses historiques de la région et de la gastronomie locale largement saluée grâce à la qualité du travail des nos producteurs.

Le patrimoine de notre village est riche. Il mérite qu’on s’y attarde au gré d’un détour, pour y découvrir notamment le Château de Colombières, la Vigie des Marais, inscrit aux monuments historiques, datant du XIIIème siècle, l’église au coeur du bourg, le lavoir ou la ferme du Clos-Montfort, inscrite également aux monuments historiques.


Le Château de Colombières, la Vigie des Marais:

Edifié à partir du XIIIème siècle, le Château fort de Colombières reste l’un des glorieux témoins normands de l’histoire de France. Sa position stratégique en bordure du marais de l’Aure lui valut de s’illustrer lors de la guerre de Cent Ans, des Guerres de religions et de la seconde Guerre Mondiale où il abrita en 1944 le premier centre américain de guerre psychologique.

De puissants seigneurs du Bessin l’ont possédé successivement, les Colombières, Les Bacon du Molay puis les Bricqueville. Depuis le XVIIIème siècle, la forteresse est entrée dans la famille de GFirardin, dont descendent les actuels propriétaires, les Maupeou d’Ableiges.

Le château a conservé ses tours à machicoulis, une partie de ses épais murs de défense et ses douves en eau.

Monument historique classé, il est ouvert à la visite et reçoit des hôtes.

www.chateau-colombieres.fr


Le Calvaire:

Depuis le 16ème siècle, les villages de France étaient tous équipés d’une simple croix mais c’est au 19ème siècle, sous le règne de Napoléon III, et par sa volonté, que des calvaires ont remplacé ces croix, ainsi que l’agrandissement des églises de campagne par des chapelles adjacentes. Colombières en sera équipée de deux.

A cette époque, et par tradition, il était proposé aux paroissiens du village d’offrir l’édification de ce monument et ce sont les propriétaires du Fournay, Monsieur et Madame Albert Le Charretier, qui en ont pris la charge. Ils ont offert une parcelle de leur terrain puis la construction du calvaire actuel. Sur les piliers d’entrée, on peut voir gravés l’année de construction : 1895 ainsi que les initiales du donateurs: A LC.

Tombé à terre à la suite d’une violente tempête le 14 décembre 2019, il a pu être restauré et remis en place le 14 avril 2021 par l’entreprise Jourdan.

A l’occasion de son inauguration en présence du Frère Renaud, curé de la paroisse Saint-Exupère en Bessin, Mme Henry qui a grandement oeuvré pour cette restauration en offrant la maçonnerie et en repeignant magnifiquement le Christ , a présenté l’histoire des calvaires. De nombreux habitants étaient présents ce 19 juin 2021 pour participer à la cérémonie.


Le Lavoir :

(provenance archives du Calvados cote 3p/1975)

En remontant jusqu’en 1825, on apprend sur le plan cadastral napoléonien que l’actuelle “rue du presbytère” se nommait alors “rue de la fontaine”.

Le lavoir de Colombières est répertorié dans l’ouvrage de référence “Patrimoine des communes du Calvados” (édition Flohic) en page 1515, où il est précisé que “la date de 1834, gravée sur son mur, correspond à des travaux de réfection”. Il est également recensé sur le site de l’Association “lavoirs de France

Sur l’atlas de l’arrondissement de Bayeux, en 1878, le lavoir apparaît déjà sous la forme d’un simple cercle, sous le nom de “fontaine St-Pierre”. L’actuelle petite rue du presbytère se prolongeait sur la gauche de l’église

En 1999, le lavoir ne fût pas épargné par la tempête, de l’eau inondait la rue et submergeait le lavoir. On peut le voir actuellement ceint de murets qui n’existaient pas à l’origine.


Jules Devaux (Colombières juin 1811- Paris octobre 1880) :

Jules François Louis Devaux est né à Colombières le 18 juillet 1811 chez son oncle Lucien Devaux, pharmacien domicilié dans la commune. Son père Louis Devaux, médecin de profession est le tout nouveau maire de Colombières (1810). Il succède à M Lelaisant, la mère de Jules se nomme Sophie Victoire Lelaisant..

A 20 ans, après des études à Caen, Jules se rend à Paris pour poursuivre ses études de médecine à La Sorbonne. Il y étudie aussi le droit.

Il rencontre Frédéric Ozanam (béatifié par Jean-Paul II en juin 1996), avec qui il partage le goût de l’aide aux plus démunis. Ils seront sept à fonder en 1833 la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul, et Jules Devaux sera le premier trésorier de la Société de Saint-Vincent de Paul.

Il décède à Paris le 27 octobre 1880 et sera inhumé à Colombières.